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Mais Papa, pourquoi les Indiens portent-ils des plumes ?

Il était une fois Titanka. Ce qui veut dire, en langage Sioux du Sud de la rivière Tchiwawa, petit-bison-qui-boit-encore-le-lait-de-sa-maman.
Titanka était le fils du vénérable chef Sioux Aigle Espiègle. Titanka voulait être un grand chasseur comme son papa.

Mais Papa, pourquoi le rouge énerve-t-il les taureaux ?

Premier épisode du triptyque animalier

Il y a très très longtemps, au début de la vie sur Terre, vivait le général Zwartos.
Zwartos était un méchant aigle qui ne supportait pas la couleur. Il n’aimait pas le soleil. Il détestait les arcs-en-ciel. Il voulait que la terre soit noire. Que les animaux, les plantes, le ciel, la mer soient noirs.

Un beau jour, ou peut-être une nuit, près d’un lac, l’aigle noir donna mission à ses lieutenants d’aller capturer les trois couleurs primaires. Kiloton-le taureau devait s'occuper de la couleur rouge.

Mais papa, pourquoi les gardes anglais portent-ils des chapeaux à poils ?

Le premier livre écrit par un papa et son fils

Il y a très très longtemps, du temps où les animaux parlaient, chaque espèce animale avait son propre royaume. 
Au Royaume des Ours, vivait un certain Ted, un ours qui ressemblait fort à un ours en peluche.  
Ted faisait partie de la célèbre garde du château de la Reine des Ours. 
Un jour, Ted se réveilla fort fort fatigué. Il se rendit compte qu’il n’avait plus son chapeau !

Mais Papa, pourquoi les gorilles se frappent-ils le torse ?

Deuxième épisode du triptyque animalier

Il y a très très longtemps, au début de la vie sur Terre, vivait encore et toujours le général Zwartos.
Celui-ci envoya Kingo-le-gorille capturer la couleur bleue. Il indiqua à ce dernier comment atteindre l’endroit où le ciel rencontre la mer, là où le bleu est le plus beau, le plus pur. Il lui expliqua qu’il devait se rendre sur l’île des fourmis bleues.

L’immense et terrifiant gorille se mit immédiatement en marche, persuadé qu’il n’allait faire qu’une bouchée de ces fourmis gardiennes du bleu.

MAIS PAPA, C'EST QUOI LE DOUDOU ?

Il était une fois au Moyen-Âge, il y a très très longtemps, une petite ville qui se démarquait dans le paysage des plaines du Hainaut par sa petite colline.

Le petit mont lui avait d’ailleurs donné son nom : Mons.  

Tout autour de la tour, les chaumières, les commerces et autres tavernes assuraient le dynamisme et la prospérité de la Cité

Tout allait pour le mieux. 
Ou presque.
Car depuis quelque temps, un Dragon venait chaque année perturber le calme de la ville.

LE DOUDOU (ENFIN) EXPLIQUÉ AUX ENFANTS !

  La première partie est la réponse loufoque et déjantée à la question du petit Julien. Elle est illustrée de superbes dessins du talentueux Renaud Collin
La deuxième partie, la réponse de Maman, est plus riche et complète que d’habitude. L’histoire de la Ducasse, des origines à nos jours, est ici racontée simplement et justement. Cette partie, supervisée par Corentin Rousman, conservateur du Mons Memorial Museum, et illustrée de documents d’époque, lève le voile sur quelques mystères associés au Doudou : a-t-il par exemple toujours eu lieu à la Trinité ? Que veut dire le terme lumeçon  ? Le Car d’Or est-il monté chaque année ?

Julien va naviguer entre anecdotes fantasques et vérités historiques. Une référence pour les futurs combattants de la corde.

Mais Papa, pourquoi y a-t-il des nuages ?

Après le tome 3 écrit avec son fils, le deuxième livre est cette fois-ci consacré à sa fille

Il y a très très longtemps, au temps reculé de la Préhistoire où les Hommes habitaient dans des cavernes, vivait la tribu des Grumpfy.

Dans cette tribu, il y avait trois jeunes amis inséparables : Grumpfgrrrcro que tout le monde appelait  Cro   , Grumpfgrrrma que l’on surnommait  Ma   et enfin Grumpfgrrrgnon que l’on nommait souvent  Gnon   .

 

Cro était bricoleur.

Ma était intelligente.

Gnon était gentil.

Un jour, Cro, Ma et Gnon se retrouvèrent sur la place du village. C’était l’été. Ça sentait les vacances. Certes, l’école n’avait pas encore été inventée, mais là, avec le soleil et la chaleur, ça sentait quand même les vacances.

Mais Papa, pourquoi y a-t-il des virus ?

Il était une fois, il y a très longtemps, un temps où tous les habitants de la Terre vivaient en harmonie.      
La Terre était magnifique de beauté et d’équilibre. Au-delà de la Galaxie, dans tout le Cosmos, elle était reconnue comme la plus merveilleuse de toutes les planètes.

Cela rendait jaloux les habitants des autres planètes.  C’était particulièrement le cas sur la planète Virusia.
Un jour, le Roi des Virusiens, Corona Ier, convoqua un de ses sujets.

Le virus expliqué aux enfants. Validé par des experts !

Sacré Papa, quelle histoire !  Heureusement, Maman vient ensuite donner la vraie réponse, approuvée par  Jean Ruelle   , virologue, chercheur qualifié à l’UCL.

Avec la lecture bienveillante de  Leïla Belkhir   , infectiologue aux Cliniques Universitaires Saint-Luc et professeure à l’UCL ainsi que de  Michel Moutschen  , chef du service d’infectiologie du CHU de Liège et professeur en immunopathologie à l’ ULiège .

Mais Papa, pourquoi le léopard a-t-il des taches ?

3e épisode du triptyque animalier

Il y a très très longtemps, au début de la vie sur Terre, vivait encore et toujours le général Zwartos.
Celui-ci envoya Panzer-la-panthère capturer la couleur verte. Zwartos indiqua à cette dernière comment atteindre la forêt immense, profonde et mystérieuse, là où les arbres sont énormes et touchent le ciel, là où le vert de leurs feuilles est le plus beau, le plus pur.
Le méchant roi des ténèbres lui expliqua qu’elle devait monter jusqu’à la cime des arbres et s’emparer de la couleur verte qui était protégée par des petits êtres maléfiques.

Mais Papa, pourquoi on décore les sapins de Noël ?
 

Il était une fois dans les forêts épaisses du Grand Nord, une famille qui vivait heureuse.

Il y avait Frida, la maman, qui avait la faculté de pêcher les poissons à mains nues, Magnus,  le papa, qui coupait et sciait des sapins pour une grande entreprise d’ameublement de la région et enfin Tothör et Tuthür, des jumeaux qui passaient la plupart de leur temps à lancer des boules de neige sur William, le renne de la famille.
Un jour, on aperçut les voiles d'un drakkar à l'horizon.

Mais Papa, c'est quoi le carnaval de Binche?

Il était une fois Binche, charmante petite ville du Hainaut, connue pour la gentillesse et la gaieté de ses habitants. 

Il y a très très longtemps, du temps de la conquête espagnole, Binche était sous le pouvoir de l’Empereur d’Espagne, Paco Chico Pablo Escoban y Picassan, surnommé pour plus de facilité Carlos.    

Carlos Premier était un empereur sanguinaire qui régnait sur ses territoires d’une main de fer. Il affamait les habitants des régions sous sa domination dans le but de s’enrichir.

Un hiver où le froid était encore plus terrible,  où les habitants de Binche n’avaient plus de quoi se nourrir ni de quoi se réchauffer, une rumeur courait selon laquelle les soldats espagnols en garnison à Binche vivaient et mangeaient comme des rois.

 

Mais Papa, pourquoi les hommes ont-ils des moustaches ?

Deuxième histoire écrite par un papa et sa fille !

Nos trois jeunes amis inséparables sont de retour : Grumpfgrrrcro que tout le monde appelle    Cro   , Grumpfgrrrma que l’on surnomme    Ma       et enfin Grumpfgrrrgnon que l’on nomme souvent    Gnon.

Cro, Ma et Gnon avaient un jour inventé les nuages, du temps où les hommes préhistoriques mouraient de chaud.

Depuis qu’il y avait des nuages et de la pluie, tout allait pour le mieux dans la tribu des Grumpfy.

Sauf que parfois, ils avaient froid !

Hé oui, ce n’est pas toujours facile de trouver la bonne température.

Mais Papa, pourquoi je suis extraordinaire ?

Inspiré de l'histoire vraie et fascinante de la Joëlette du Rire

Alistair rêve d’être pilote de formule un.

Tous les soirs, quand Papa le prend de sa chaise et le porte jusque son lit, il s’imagine au volant d’un bolide. Il monte la rampe d’escalier comme s’il abordait un virage en épingle à cheveux à du deux cents kilomètres à l’heure. Il traverse le couloir comme s’il fonçait dans la dernière ligne droite à plus de trois cents. Et atterrit dans son lit comme s’il franchissait la ligne d’arrivée. 


Le tome 12 aborde le handicap sans prétention mais avec le second degré qui la caractérise. Un récit tout en subtilité basé sur l’histoire vraie d’une asbl qui embarque sur une drôle de machine des enfants porteurs d’handicap à travers différentes aventures sportives.



 

Fuis, Willie !

Un polar pied au plancher

En s’enfuyant de son internat en Angleterre, Willie n’aurait jamais pu imaginer qu’elle sautait à pieds joints dans la fosse aux ennuis. Pourtant, quand elle trouve sa tante Mira baignant dans une flaque de sang sur son lieu de travail, la jeune fille comprend que rien ne sera jamais plus comme avant. Attrapée par la police, tenue coupable de délits qu’elle n’a jamais commis, l’unique espoir de Willie pour prouver son innocence réside en Smart, l’ésotérique et cynophile détective engagé par sa tante. La course a commencé car celui qui est à l’origine de l’assassinat de Mira est prêt à tout pour mettre la main sur Willie et sur des mystérieux documents que sa tante aurait cachés.

Cet été

Entre histoire d'amour et d'amitié

«    Une nuit encore et nous serons tous ensemble. Nous nous retrouverons, nous et les soirées confidences, les sauts dans la piscine, les bains de minuit, les thés glacés, les marchés locaux, l'odeur de la crème solaire, les chamailleries pour les chambres, les soirées films, les pastèques fraîches et les hamburgers vendus au coin de la rue ».

Luna, Sam, Luca, Marco et Emma. Cinq amis qui, depuis la nuit des temps, se retrouvent tous les trois ans dans leur maison de vacances. Leurs liens sont indéfectibles depuis l’enfance et chaque été est meilleur que le précédent. Ces vacances sont l’incontournable moment de leurs retrouvailles. Mais cet été s’annonce différent. Ils ont tous changé et grandi. Et l’amitié fait si vite place à l’amour…


Durand-Durant ou 
Le Hasard de la programmation

Le roman d'amitié qui fleure bon Mons dans les années 80


Philippe Durant va bientôt fêter ses quarante ans. Dans sa tête, il en a quinze. Ses références sont restées figées en 1986. Il s’habille années quatre-vingt. Il pense années quatre-vingt. Il rêve années quatre-vingt. D’animateur radio à présentateur télé d’une émission à succès, il mettra tout en œuvre pour maintenir intacte cette énigmatique nostalgie. Jusqu’à ce que son futur le rattrape…    

 LE HASARD DE LA PROGRAMMATION

LE ROMAN D'UNE AMITIÉ MONTOISE QUI REMÉMORE LES ANNÉES 80


Philippe Durant va bientôt fêter ses quarante ans. Dans sa tête, il en a quinze. Ses références sont restées figées en 1986. Il s’habille années quatre-vingt. Il pense années quatre-vingt. Il rêve années quatre-vingt. D’animateur radio à présentateur télé d’une émission à succès, il mettra tout en œuvre pour maintenir intacte cette énigmatique nostalgie. Jusqu’à ce que son futur le rattrape…   
Odoo • Texte et Image
 
 

Premières lignes

Si Madonna et Bono avaient eu une relation, le fruit de leur union aurait à coup sûr ressemblé à Philippe Durant.
Quiconque le croisait imaginait facilement une telle filiation tant le mimétisme était prodigieux. De la sulfureuse Italo-Américaine, il aurait hérité le charme, le dynamisme et les cheveux en pétard façon Like a Virgin. Du chanteur irlandais, la voix suave, le charisme et les cheveux en pétard du temps de Sunday Bloody Sunday.
Philippe mettait d’ailleurs un soin particulier à ne pas démentir ce constat. Par ses habits, son allure, sa façon de parler, il en arrivait à un tel niveau de ressemblance que les gens se disputaient les analogies de tous bords.
Certains allaient jusqu’à dire que son parrain aurait pu être Simon Le Bon et sa marraine Kim Wilde. D’autres, qu’il tenait son excentricité de Cindy Lauper ou simplement qu’il était un clone de Robert Smith. Car il ne se bornait pas à les imiter. Il les incarnait véritablement. Il était une réplique conforme, comme une statue de chez Grévin qu’un mystérieux mage nostalgique de la période new wave aurait rendue à la vie.
Philippe Durant acceptait sans aigreur ces comparaisons vu qu’après tout il mettait tout en œuvre pour les sublimer.
Ce qui le tracassait plutôt depuis quelque temps, c’était de tenter de maintenir ces similitudes à un niveau acceptable malgré le fossé temporel qui ne cessait de se creuser entre ces icônes et son allure actuelle d’un homme de presque quarante ans.
Chaque fois qu’il se trouvait devant sa glace, il sentait croître cette divergence. Jusqu’ici, il considérait son miroir comme un objet usuel, nécessaire, sorte de dernière check-list de son intimité. Il lui était uniquement indispensable pour repérer ici le col mal mis, là la mèche rebelle.
Mais, depuis quelques semaines, outrepassant sa fonction d’observateur extérieur, ce casque bleu de l’intégrité s’amusait à refléter un ventre plus arrondi, une joue plus flasque, un cheveu plus rare.
Telle était encore ce matin l’impression que lui donnait son reflet.
Face à son image, Philippe ferma un instant les yeux, inspira longuement et les rouvrit. La perception était toujours là, discrète mais tenace.
Il mit ses mains sur son ventre et le tapota gentiment. Il sourit devant ce corps plus rebondi, ces abdominaux moins visibles et ce double menton. Il était de ces hommes qui ne font presque aucun effort pour soigner leur corps. Malgré cela, et sans doute grâce à deux heures de squash par semaine et un jogging de temps en temps, il parvenait à donner le change. Il gardait une carrure athlétique et un physique agréable. Ses cheveux noirs, sans être la tignasse abondante du temps de sa jeunesse, résistaient très bien à la calvitie qui se généralisait chez tous ses contemporains. Il se payait même le luxe de laisser une mèche retomber sur son front légèrement dégarni. Ses yeux étaient noirs et pétillants, soutenus par un regard intense sur lequel un rehaussement perpétuel des sourcils polarisait l’attention.
A bien y réfléchir, il n’était pas foncièrement perturbé par l’effet du temps sur son corps. Ce qui l’affligeait vraiment, c’était bien cet écart qui se creusait entre lui et ses modèles, et, plus largement, entre le physique et le psychique, entre l’extérieur et l’intérieur, entre le présent et le passé.
Son corps présentait un homme de trente-neuf ans tout ce qu’il y avait de plus standard. Cependant, son esprit n’était pas du tout synchrone avec cette délicieuse apparence du gendre idéal. Il semblait en fait ne pas avoir évolué. Ou plutôt son référent était resté celui d’il y a vingt-cinq ans.
Au plus profond de lui-même, Philippe vivait comme s’il avait encore quinze ans. C’était comme si cette période s’était brusquement figée dans sa tête et que son corps avait été obligé bien malgré lui de suivre son évolution organique, porté par le courant des années, telle une boule de flipper ricochant sans le vouloir sur les aléas de la vie. Mais il restait profondément, viscéralement, totalement ancré dans le passé. Le passé de son adolescence. Le passé des années quatre-vingt.
Si le corollaire le plus visible de ce phénomène était un look anachronique, il y avait d’autres aspects plus abscons dans sa personnalité, notamment l’habitude de considérer les gens et les situations selon ses propres repères. Il scannait mentalement chaque personne qu’il rencontrait et la matérialisait aussitôt en la personnalité la plus représentative de sa période de prédilection. Ainsi, il voyait son voisin, un grand moustachu aux longues incisives souvent accoutré d’un singlet, sous les traits de Freddy Mercury, et la caissière revêche de son supermarché prenait des airs de Harriet Oleson.